Le 19 et 20 mars a eu lieu le Conseil Européen à Bruxelles, cette réunion des chefs d'Etat et de gouvernement a eu pour but de préparer le G20 de Londres (le 2Avril),de discuter de la sécurité énergétique de l'Union européenne ou encore du changement climatique, mais surtout de la crise financière.
Dans l'optique du G2O, les 27 se sont accordés à l'unanimité sur la positon de l'Union européenne : pas de nouveaux plans de relance européens, contrairement à ce que demande le président américain, Barack Obama. L'Union européenne a cependant laissé entendre qu'elle pourrait présenter un nouveau plan de relance global à l'automne prochain.
Rapport Larosière:
Ce rapport, qui porte le nom de son rédacteur, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et directeur général du FMI, devrait servir de base de discussion. Il prévoit entre autres choses, la création de trois autorités européennes de régulation, pour les activités bancaire, les marchés et l’assurance.
Une solidarité envers les pays de l'UE les plus touchés:
Les 27 partenaires européens ont décidé de faire preuve de solidarité en faveur des Etats membres les plus touchés par la crise économique.Principalement visés par cette solidarité, les pays d'Europe centrale et orientale qui n'appartiennent pas à la zone euro. Pour ces Etats membres, les dirigeants européens ont décidé en Conseil de doubler l'enveloppe d'aide d'urgence, c'est-à-dire la montant total des emprunts que pourront réaliser ces Etats pour relever leur économie. Cette enveloppe passe donc de 25 à 50 milliards d'euros.
Enfin, bon nombre des décisions prises la semaine dernière par les dirigeants européens avaient été soigneusement préparées à l'avance lors d'un Conseil des ministres franco-allemand, le 12 mars, et par une lettre conjointe adressée le 16 à la présidence tchèque de l'Union européenne et à la Commission européenne.
Energie, changement climatique, partenariat oriental et relations transatlantiques.
Parmi les autres sujets abordés lors de ce sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, la sécurité énergétique de l'Europe.
Le Conseil a également précisé que l'UE restait "déterminée à jouer un rôle de premier plan dans l'élaboration d'un accord mondial global sur le changement climatique à Copenhague en décembre 2009 pour limiter le réchauffement de la planète à moins de 2°C".
5 milliards d’euros:
C'est le montant du plan de relance approuvé vendredi 20 mars par les dirigeants européens dans les domaines de l’énergie et de l’Internet à large bande.
Les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 Etats membres ont donc mis un terme à plusieurs semaines de négociation. L’Allemagne refusait en effet tout financement public en faveur de Nabucco, projet de gazoduc dont l’objectif est de limiter la dépendance de l’Union européenne vis-à-vis de la Russie. Angela Merkel a donc fini par céder, obtenant en contrepartie 50 millions d’euros pour son seul projet d’énergie éolienne offshore dans la mer du Nord.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire